A Tel Aviv, le street-art est partout. C’est certainement la ville la plus taguée qui nous ait été donné de visiter au cours de nos nombreux voyages. Comme dans beaucoup de villes, graffer les murs est interdit par la loi, mais dans les faits, le street art semble être toléré par les autorités et certains quartiers se révèlent être de véritables musées à ciel ouvert.

FLORENTIN, LE PARADIS DU STREET ART À TEL AVIV

C’est avant tout les quartiers sud qui sont envahis par le Street Art, notamment le quartier Florentin. L’ancien quartier populaire et craignos est de venu cool et branché. Les immeubles ultra modernes qui ne cessent de pousser à des hauteurs impressionnantes côtoient de vieux bâtiments délabrés et des cafés remplis de hipsters. C’est ici que vous trouverez les plus belles œuvres de Street Art de Tel Aviv.

Le Club des 27 ans, une des fresques les plus connues de la ville, représentant tous les musiciens morts à 27 ans.

Perdez-vous du côté de Abarbnel Street, là où les rues n’ont pas de nom mais des numéros (1252 street, 1253 street et 3361 street). Ce coin bien délabré prend des allures de jungle graphique. Un peu plus loin, ne manquez pas le dernier étage de la Central Bus Station. Le lieu accueille les œuvres d’une cinquantaine d’artistes internationaux.

QUELQUES ARTISTES LOCAUX

DEDE

Vous remarquerez très certainement ses œuvres à base de pansements. Il y a en partout dans Tel Aviv. Dede réalise aussi de fresques avec des animaux aux allures mécaniques.

MURIELLE

Les œuvres de Murielle sont des collages qui s’incrustent dans des cadres improvisés. Ces œuvres sont souvent accompagnées d’un texte qui font autant sourire que réfléchir.

SENED

Les personnages de Sened se retrouve sur de nombreux murs de la ville. Baptisé “kufsonim”, ce qui veut dire “petites boites”, ils sont constitués de petits cubes et représentent souvent des personnages de la pop culture.

FRENEMY

Originaire du Texas, cet artiste a tapissé les murs de Tel Aviv de ses personnages tout droit sortis d’un dessin animé sous acide.

SIGNOR GI

Les personnages de Signor Gi semblent tout droit sortis d’un carnet à dessin déjanté. Souvent accompagnées d’un texte, ces œuvres s’intéressent à la notion d’identité.